samedi 18 septembre 2010

Une experience sanglante...


Camarades végétarien(ne)s
Et non, ceci n'est pas un steak!!!
Après notre description de ce champignons on s'est dit qu'on ne pouvait pas en parler sans y goûter et ce, malgré son aspect franchement peu ragoûtant...
On l'a donc fait cuire comme un steak à feu vif 5 min de chaque coté dans du beurre.
Et quel ne fut pas notre surprise quand on s'est rendu compte que ça avait vraiment un goût de viande et que son jus avait un goût de sang cuit... en fait si on fait abstraction de sa texture très tendre qui pourrait faire penser à du foie ce champignon est plutôt bon. C'est sur que pour des végétariens cette expérience est assez déroutante vu que l'aspect de ce champignon ressemble à un morceau de magret de canard mais si vous en trouvez, franchement, goûtez y...

Fistuline Hépatique ou langue de boeuf

Fistulina hepatica Fistulinacées


Ce champignon de couleur rouge sang, pousse sur les vieilles souches ou les vieux tronc d'arbres (chênes, châtaigniers ou hêtres) à la fin de l'été ou en automne. Il est reconnaissable à sa forme de langue de boeuf et à sa texture visqueuse sur le dessus, donnant une impression de sang qui coule. Miam miam.... Sur sa surface des petits points rugueux ressemblent à des papilles. Le dessous est composé de mousse jaunâtre.
Ce champignon est comestible, et oui!!! Et on peut les manger crus dans une salade ou cuits.

lundi 13 septembre 2010

Rosé des prés ou petit rosé

Agaricus campestris Agaricacées

C'est un champignon assez commun qu'on trouve généralement en masse dans l'herbe (pâturages, vieux tas de fumier). Il est reconnaissable à ses lames roses quand il est jeune et qui brunissent en vieillissant et à sont anneau simple, à peine visible. Le chapeau et le pied sont d'abord blanchâtres puis deviennent rose et enfin brun avec le temps.

On peut le confondre avec l' agaric jaunissant, la différence étant que sa chair rosit à l'air alors que la chair de l'agaric jaunissant jaunit comme son nom l'indique.
C'est un excellent champignon parfait pour une poêlée ou pour une omelette.

lundi 10 mai 2010

Filet de consoude

Recette très facile et rapide à réaliser.
Préparer une pâte à crêpe avec 200g de farine, 2 oeufs, 1/4 de litre de lait, 1 c.à.s d'huile et une pincée de sel.
Plonger deux feuilles de consoude mises dos à dos dans la pâte et faire cuire dans une pôele avec de l'huile bien chaude.
Laisser frire et servir chaud.
Non seulement c'est rapide mais en plus c'est vraiment très bon. Je conseil à tout le monde d'essayer...

samedi 17 avril 2010

tarte aux poireaux et ail des ours

Faire revenir dans du beurre 1 oignon jusqu'à ce qu'il dore. Ajouter 4 ou 5 poireaux émincés et laisser cuire jusqu'à ce qu'ils soient fondant. On peut ajouter un peu d'eau ou de vin blanc en fin de cuisson et laisser cuire jusqu'à évaporation. Étaler votre pâte feuilletée dans un moule à tarte. Piquer avec une fourchette et ajouter la fricassée de poireaux. Dans un bol mélanger de la crème fraîche avec 2 oeufs et beaucoup d'ail des ours haché. Faire cuire à four chaud (220°) pendant 30 min. Servir chaud avec une salade.

dimanche 11 avril 2010

Pizza croustillante au chèvre et à l'ail des ours

Tapis d'ail des ours dans un sous bois

Pour la pâte : 250 g de farine, 1 demi cuillère à café de sel, 1 sachet de levure de boulanger, 120 à 150 ml d'eau tiède. Mettre l'eau progressivement jusqu'à obtenir une pâte qui ne colle plus.
Pétrir 15 min et laisser reposer 2h en couvrant avec un torchon humide.
Pour la Garniture : Faire cuire à l'eau 4 pommes de terres épluchées et coupées en dés.
Hacher une bonne poignée d'ail des ours. Mélanger avec 3/4 cuillères à soupe de crème fraîche. Saler,poivrer. Étaler sur la pâte le mélange crème-ail des ours, ajouter les pommes de terres, un oignon haché puis le fromage de chèvre en morceau et finir avec une bonne poignée d'emmental râpé.
Préchauffer le four à 220° puis enfourner 15 min.

lundi 22 mars 2010

Poêlée de panais et radis noir au miel de pissenlits (et salade de printemps)

Pour cette recette, il faut 1 ou 2 panais et 1 ou 2 radis noirs que l'on épluche, que l'on coupe en rondelles (ni trop épaisses, ni trop fines) et que l'on met à revenir à feux doux dans une poêle avec pas mal de beurre (un bon gros cube, pour éviter que ça crame).

Quand les panais et les radis ont l'air cuits et commencent à bien dorer, on coupe le feu, puis on ajoute directement dans la poêle une cuillère à soupe (pas trop remplie) de vinaigre (de cidre), une cuillère de miel de pissenlits de l'année dernière (voire recette, on peut utiliser du miel normal), on mélange bien le tout, on ajoute quelques pincées de cumin moulue, du sel, du poivre et voilà.
On peut faire cette recette avec plein de légumes différents (navets, cèlerie, carottes et même avec des patates).
Pour accompagner cette poêlée j'ai fais une salade avec une base de mâche, des feuilles pissenlits, des fleurs, des boutons et des jeunes feuilles de primevère acaule (Primula vulgaris Primulacées). Pour ajouter un petit coté croquant, j'ai mis des racines de conopodes (Conopodium majus Ombellifères) hachées en petits bouts. Une vinaigrette simple (moitié huile d'olive, moitié huile de noix et vinaigre de cidre, sel et poivre) pour assaisonner tout ça.

dimanche 21 mars 2010

Conopode dénudé, chataîgne de terre ou génotte

Conopodium majus Ombéllifères

C'est une petite vivace, frêle, assez discrète qui pousse dans les sous bois, aux pieds des talus, dans les feuilles mortes,... Les feuilles très finement découpées (genre coriandre ou cumin) sortent (en colonies) vers mars sur des sols presque nus, montent, fleurissent blanc en ombelles puis disparaissent le plus souvent ou sont noyées dans la végétation. Si on dégage délicatement le pied de la tige, on voit qu'elle se transforme sous terre en un petit filament, en creusant et en le suivant on découvre une racine en forme de noisettes (il est assez difficile de trouver la racine car il faut éviter de casser le filament très fragile).


C'est donc la racine que l'on consomme crue ou cuite, elle a la taille, la forme et un peu le goût d'une noisette.

Primevère acaule

Primula vulgaris Primulacées

La primevère acaule est la plus fréquente des primevères à l'état sauvage, c'est une plante vivace qui pousse en touffes sur les talus, en sous bois ou au bord des chemins. La touffe de feuilles est plus ou moins visible toute l'année, les feuilles sont allongées, ovales, crépus, velues et ont un pétiole blanc ou parfois un peu rosé. A partir de fin février-début mars les fleurs (5 pétales) jaune pâle (doré dans le coeur) apparaissent.

Pour différencier la primevère acaule des autres primevères (officinale, élevée,...), il faut regarder si il y a une fleur par tige ou si on a une tige d'où part plusieurs fleurs "en grappes". Dans le premier cas c'est bien la primevère acaule.

On consomme les fleurs, les boutons floraux et les jeunes feuilles crues principalement en salades, on peut aussi manger les feuilles plus âgées cuites (soupes, etc...). Les feuilles ont un petit goût piquant qui égayent bien les salades.


La primevère officinale aussi appelée coucou est utilisée en tisane pour soulager les maux de gorges.

samedi 20 mars 2010

Ca émerge doucement...

Après un hiver long et froid, on sort doucement de l'hibernation et dehors les plantes aussi se réveillent progressivement. Quand il fait beau, on avance le potager, on fait les premiers semis ou une petites balades autour de chez nous pour voir où en est la végétation spontanée (jeunes pousses ou floraisons).

En ce moment on peut pas rater les ficaires (Ranunculus ficaria Renonculacées) avec leurs fleurs jaunes d'or et leurs feuilles en coeur. Comme toutes les renoncules, toutes la plantes est plus ou moins irritante et pourrait s'avérer toxique, du coup, on en a jamais cuisiner et je préfère pas essayer, pourtant les racines (cuites), les boutons floraux (dans du vinaigre) ou les graines auraient été utiliser par le passé dans l'alimentation.


L'autre fleur qui saute aux yeux, se sont les primevère acaules (Primula vulgaris Primulacées) dont les feuilles et les fleurs se mangent crues ou cuites (à venir: une fiche et des recettes).

Dans les herbages le mouron récupère des dernières gelées et commence à fleurir (blanc) à coté des véroniques à feuilles de lierre (Veronica sublobata Scrophulariacées) qui fleurissent bleu-lilas et qu'on doit pouvoir utiliser en salades ou en infusions (jamais testée).



A part ça l'ail des ours commence à sortir, les cardamines et le cresson sont toujours là et les pissenlits vont pas tarder à fleurir en masse... Bref c'est le que début, pleins de possibilités pour des recettes à venir.

mercredi 10 février 2010

p'tite ballade à Crozon

Juste parce que c'est tout simplement beau, quelques photos de la presqu'île de Crozon que nous avons prises le week-end dernier.

Là on est à la pointe de Penn hir:


Ca c'est un gars qui faisait du sky surf kitesurf, et il se débrouillait bien le bougre!!


Et là c'est en haut du Menez hom, la montagne comme ils disent ici, 330 m, waw c'est haut hein?


Et ça c'est le couché de soleil en haut du Menez hom

mercredi 3 février 2010

Poêlée de potiron et chanterelles séchées

Réhydrater une bonne poignée de chanterelles dans un peu d'eau bouillante. Couper le potiron en petits cubes et émincer 2-3 échalottes.
Dans une poêle faire fondre du beurre et faire revenir le potiron jusqu'à ce qu'il soit presque cuit. Ensuite ajouter les échalottes. Quand elles sont un peu dorées, mettre les champignons ainsi que l'eau (il ne faut pas qu'il y ait trop d'eau car elle donne un goût très prononcé). Rajouter du persil, du sel, du poivre et une gousse d'ail écrasée. Laisser cuire jusqu'à ce qu'il n'y ait presque plus d'eau et ajouter de la crème fraiche. Servir avec du riz cuit à l'eau avec des feuilles de laurier. On a ajouté un peu d'origan séché.
et voilà :

jeudi 28 janvier 2010

Les pissenlits par la racine

On pourrait penser que dans le pissenlit, seuls les feuilles et les fleurs se mangent alors qu'en fin de compte les racines font un excellent légume.
Pour cette recette arracher des racines de pissenlit. Attention ça peut paraître un peu difficile car elles sont bien accrochées. Un peu comme pour déraciner des panais.
Sélectionner des racines assez grosses mais quand même jeunes. En ce moment c'est la période de repos pour la plante et c'est donc le moment idéal. En période de floraison la racine devient plus fibreuse et donc moins bonne.
Éplucher et mettre à cuire 20 min dans une casserole d'eau bouillante.
Égoutter puis servir avec une vinaigrette (huile de noix et vinaigre de cidre). Ici nous l'avons servi avec de la graine de couscous et des graines de sésame.
Un léger fil peut parfois se trouver au milieu mais c'est quand même très tendre et vraiment bon. On peut comparer son goût à celui des salsifis.

jeudi 7 janvier 2010

mardi 5 janvier 2010

bricks de pommes de terres et cresson

Dans une casserole d'eau bouillante salée faire cuire environ 8 pommes de terres épluchées. Quand elles sont cuites, les écraser en purée ajouter trois gousses d'ail hachées et deux oeufs. Saler, poivrer et bien mélanger et réserver.
Dans une poêle faire revenir un oignon et le cresson dans du beurre. Quand c'est cuit mélanger avec la purée.
Couper les feuilles de brick en deux. Plier en deux et disposer un petit tas de farce. former des triangles et souder les bords en mouillant avec un peu d'eau. Faire chauffer de l'huile dans une sauteuse et déposer les bricks dedans. Faire cuire environ 5min de chaque côté. Servir chaud avec un peu de salade et un filet de citron.

Gratin de chou-fleur à l'ail des ours

Couper le chou fleur en petits bouquets ainsi que 2 pommes de terres. Faire blanchir ces aliments 10min dans de l'eau bouillante salée. Egoutter et réserver.
Dans une casserolle faire fondre 25g de beurre et faire revenir des échalottes et de l'ail des ours haché (ail des ours que nous avons congelé au printemps dernier). Une bonne quantité pour qu'on sente bien le goût. Ajouter de la farine, un peu de vin blanc puis du lait petit à petit et jusqu'à l'obtention d'une sauce onctueuse. Ajouter 50g de fromage rapé et de la muscade. Saler et poivrer.
Mettre le choufleur et les pommes de terres dans un plat beurré. Verser la sauce puis parsemer de gruyère. Faire préchauffer le four à 180° et cuire 20 min. Servir chaud.

Yaourts à la confiture de sureau et mûres

Cette recette de yaourt est hyper simple. Il vous suffit d'avoir un bon pot de confiture, ici ce sera avec du sureau et des mures préparée l'année dernière, mais n'importe quelle confiture fera l'affaire. Si comme nous vous êtes des gourmands, je suis sure que vous avez bien un pot de confiture maison qui traîne au fond d'un placard!!
Mettre dans le fond des pots à peu près 1cm de confiture. Dans un saladier mettre un yaourt nature. Le battre avec un fouet et ajouter un peu de lait. Quand c'est bien mélangé on rajoute le reste du lait (1 yaourt pour 1l de lait). Ajouter ce mélange dans vos pots et mettre dans la yaourtière environ 9 heures. Mettre au frigo environ 2h avant de déguster.

vendredi 1 janvier 2010

Yaourts à la reine des prés

Pour faire ces yaourts c'est très simple mais il faut avoir de la reine des prés ce qui n'est pas commode en cette saison. Heureusement qu'on en a fait secher cette année. Malheureusement pas assez vu comment ces yaourts sont délicieux...
Alors, voilà, faire bouillir dans une casserolle 1l de lait entier avec 100g de sucre et de la reine des prés séchée en grande quantité! Filtrer et laisser refroidir. Dans un saladier mettre un yaourt nature et le battre avec un fouet. Ajouter un peu du lait refroidi et bien mélanger. Ensuite mélanger avec tout le lait. Mettre dans les pots puis dans la yaourtière pendant 9h. Mettre au frigo quelques heures avant de déguster.