lundi 22 mars 2010

Poêlée de panais et radis noir au miel de pissenlits (et salade de printemps)

Pour cette recette, il faut 1 ou 2 panais et 1 ou 2 radis noirs que l'on épluche, que l'on coupe en rondelles (ni trop épaisses, ni trop fines) et que l'on met à revenir à feux doux dans une poêle avec pas mal de beurre (un bon gros cube, pour éviter que ça crame).

Quand les panais et les radis ont l'air cuits et commencent à bien dorer, on coupe le feu, puis on ajoute directement dans la poêle une cuillère à soupe (pas trop remplie) de vinaigre (de cidre), une cuillère de miel de pissenlits de l'année dernière (voire recette, on peut utiliser du miel normal), on mélange bien le tout, on ajoute quelques pincées de cumin moulue, du sel, du poivre et voilà.
On peut faire cette recette avec plein de légumes différents (navets, cèlerie, carottes et même avec des patates).
Pour accompagner cette poêlée j'ai fais une salade avec une base de mâche, des feuilles pissenlits, des fleurs, des boutons et des jeunes feuilles de primevère acaule (Primula vulgaris Primulacées). Pour ajouter un petit coté croquant, j'ai mis des racines de conopodes (Conopodium majus Ombellifères) hachées en petits bouts. Une vinaigrette simple (moitié huile d'olive, moitié huile de noix et vinaigre de cidre, sel et poivre) pour assaisonner tout ça.

dimanche 21 mars 2010

Conopode dénudé, chataîgne de terre ou génotte

Conopodium majus Ombéllifères

C'est une petite vivace, frêle, assez discrète qui pousse dans les sous bois, aux pieds des talus, dans les feuilles mortes,... Les feuilles très finement découpées (genre coriandre ou cumin) sortent (en colonies) vers mars sur des sols presque nus, montent, fleurissent blanc en ombelles puis disparaissent le plus souvent ou sont noyées dans la végétation. Si on dégage délicatement le pied de la tige, on voit qu'elle se transforme sous terre en un petit filament, en creusant et en le suivant on découvre une racine en forme de noisettes (il est assez difficile de trouver la racine car il faut éviter de casser le filament très fragile).


C'est donc la racine que l'on consomme crue ou cuite, elle a la taille, la forme et un peu le goût d'une noisette.

Primevère acaule

Primula vulgaris Primulacées

La primevère acaule est la plus fréquente des primevères à l'état sauvage, c'est une plante vivace qui pousse en touffes sur les talus, en sous bois ou au bord des chemins. La touffe de feuilles est plus ou moins visible toute l'année, les feuilles sont allongées, ovales, crépus, velues et ont un pétiole blanc ou parfois un peu rosé. A partir de fin février-début mars les fleurs (5 pétales) jaune pâle (doré dans le coeur) apparaissent.

Pour différencier la primevère acaule des autres primevères (officinale, élevée,...), il faut regarder si il y a une fleur par tige ou si on a une tige d'où part plusieurs fleurs "en grappes". Dans le premier cas c'est bien la primevère acaule.

On consomme les fleurs, les boutons floraux et les jeunes feuilles crues principalement en salades, on peut aussi manger les feuilles plus âgées cuites (soupes, etc...). Les feuilles ont un petit goût piquant qui égayent bien les salades.


La primevère officinale aussi appelée coucou est utilisée en tisane pour soulager les maux de gorges.

samedi 20 mars 2010

Ca émerge doucement...

Après un hiver long et froid, on sort doucement de l'hibernation et dehors les plantes aussi se réveillent progressivement. Quand il fait beau, on avance le potager, on fait les premiers semis ou une petites balades autour de chez nous pour voir où en est la végétation spontanée (jeunes pousses ou floraisons).

En ce moment on peut pas rater les ficaires (Ranunculus ficaria Renonculacées) avec leurs fleurs jaunes d'or et leurs feuilles en coeur. Comme toutes les renoncules, toutes la plantes est plus ou moins irritante et pourrait s'avérer toxique, du coup, on en a jamais cuisiner et je préfère pas essayer, pourtant les racines (cuites), les boutons floraux (dans du vinaigre) ou les graines auraient été utiliser par le passé dans l'alimentation.


L'autre fleur qui saute aux yeux, se sont les primevère acaules (Primula vulgaris Primulacées) dont les feuilles et les fleurs se mangent crues ou cuites (à venir: une fiche et des recettes).

Dans les herbages le mouron récupère des dernières gelées et commence à fleurir (blanc) à coté des véroniques à feuilles de lierre (Veronica sublobata Scrophulariacées) qui fleurissent bleu-lilas et qu'on doit pouvoir utiliser en salades ou en infusions (jamais testée).



A part ça l'ail des ours commence à sortir, les cardamines et le cresson sont toujours là et les pissenlits vont pas tarder à fleurir en masse... Bref c'est le que début, pleins de possibilités pour des recettes à venir.